Comme s’en fait écho la presse ce jour, le label French Tech n’a pas été attribué à Toulon.

Nous le regrettons fortement car cette labellisation aurait permis une bien meilleure visibilité pour attirer sur notre territoire les investissements dans les nouvelles technologies.

Pour justifier cet échec, M. le Maire a invoqué des arguments politiciens visant à dire que Toulon n’est pas soutenue car de couleur politique différente de celle du gouvernement. C’est une position qui ne résiste pas à une analyse factuelle de la situation : seuls 3 dossiers sur 15 ont été retenus lors de la seconde vague, on est loin d’un complot anti-toulonnais !

Les raisons de cet échec sont au contraire à chercher dans le manque d’attractivité économique de notre ville, qui reste insuffisante même si des initiatives intéressantes ont récemment vu le jour, telles que l’opération en cours sur le site de l’Hopital Chalucet. Nous avions pointé ces retards accablants en termes de développement économique dans un dossier de synthèse disponible à l’adresse suivante :

https://www.toulonavenir.com/lattractivite-economique-de-toulon/

C’est un constat qu’il faut regarder en face et assumer plutôt que de le fuir, il en va de l’avenir de notre territoire.

Quant à la position de l’Etat dans ce dossier, elle est tout à fait défendable : pour que le label French Tech vaille quelque chose, il faut un nombre de pôles réduits et de grande qualité. Admettre des candidatures insuffisantes dans le label aurait contribuer à réduire sa visibilité à l’étranger, ça n’était souhaitable et le nivellement se serait fait par le bas. A ce sens, l’Etat a eu raison de privilégier la qualité sur la quantité, même si c’est à notre détriment, ce que nous regrettons profondément.

En conclusion, pour être labellisé French Tech, il ne fallait pas être les premiers à déposer le dossier comme l’a dit M. Pelletier dans Var-Matin, mais il fallait être les meilleurs…