– article rédigé le 25 octobre 2015 par José Lanzini –

 

Le Collectif Tramway et Toulon Var Déplacements organisait une conférence débat jeudi 15 Octobre à Toulon, sur le délicat problème des transports publics dans l’agglomération toulonnaise.

À l’issue de cette très intéressante réunion, nous avons rencontré l’invité M. Jean SIVARDIERE, un des meilleurs experts en matière de transports publics, et vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers. Il nous a donné son point de vue sur « l’urgente nécessité » de ce mode de transport dans l’agglomération.

Nous aurons aimé confronté ses affirmations au point de vue d’un élu. Mais nos demandes d’interview sont restées lettres mortes… Sans doute un excès de pudeur (voir l’œil de la rédac) pour nos édiles qui ne semblent pas très enclins à communiquer sur ce dossier..;

José Lenzini

 

l'oeil de la rédac

PUDEUR

Qui oserait encore prétendre que nos élus sont des personnages qui aiment parader, se mettre sur le devant de la scène. Mais non, mais non… Ils sont d’une discrétion quasiment maladive et préfèrent s’affairer dans le silence et rester dans l’ombre. Sans doute pour accroître leur efficacité.

Des exemples ?

Nous en avons au moins deux ayant en commun le tramway ! Ce sujet fantomatique qui prend parfois des allures de Mireille en est un exemple emblématique. Que le moindre citoyen curieux souhaite s’informer sur le futur de cet engin mis sur les rails (virtuels!) depuis plus de vingt ans… Et voilà les portes des élus qui se referment délicatement. Nous avons tenté l’aventure de l’interview. En vain ! Nous nous sommes heurtés au silence le plus opaque. Illusoire de souhaiter dépasser le stade des secrétaires charmantes au demeurant.

Un autre événement nous a permis de juger de cette même pudeur politique. Lors de la conférence donnée à Toulon voilà quelques jours par un spécialiste des transports… point d’élus dans la salle ou à la tribune. Mais nous en avons croisé un qui se fondait dans l’ombre du couloir, glanant derrière la porte quelques informations. Quelle discrétion, quelle pudeur !

José Lenzini