Sous le titre « Les métropoles françaises qui font le plus envie », le magazine Challenges vient de publier le palmarès des métropoles les plus attractives de notre pays. Basé sur une enquête par le cabinet de conseil en immobilier Arthur Loyd, ce classement combine Performance économique, Capital humain et Qualité de vie pour les 15 plus grandes métropoles françaises, hors Paris.

Et là, grosse surprise, pour ne pas dire déception, la métropole Toulon Provence Méditerranée qui est treizième par la population au sein des 21 métropoles françaises, n’y figure pas ! Alors que des métropoles moins peuplées comme Clermont, Nancy ou Dijon, sont présentes dans le classement.

Cette absence résulte sans doute d’un choix de Challenges, car quand on remonte à l’origine, on trouve que Toulon figure bien dans le baromètre 2019 d’Arthur Loyd qui étudie les performances des 45 plus grandes aires urbaines françaises. Le classement y est réalisé dans quatre catégories : les 6 très grandes métropoles (Lyon, Toulouse, Bordeaux, Lille, Aix-Marseille, Nice), les 10 grandes métropoles (groupe dans lequel se trouve Toulon), puis les 18 métropoles intermédiaires et enfin les 11 agglomérations de taille moyenne. 

Qu’en est-il donc de Toulon dans le Baromètre 2019 d’Arthur Loyd ?

Dans sa catégorie, dominée par Nantes, Rennes et Grenoble, Toulon est classée 9e sur 10 pour les performances économiques, 8e sur 10 pour la marché tertiaire et l’accueil des entreprises, 8e sur 10 également pour la connectivité, le capital humain et l’innovation et enfin 5e sur 10 pour la qualité de vie. Son classement total est 9e sur 10, après Avignon et avant le dernier Douai-Lens.  

Peut-être les auteurs de l’article ont-ils estimé que Toulon, troisième aire urbaine de PACA après Aix-Marseille et Nice, avec son économie dominée par la Défense et le tourisme et sa population par les retraités, avec sa petite université et ses transports déficients, n’apportait rien de significatif, au contraire de Clermont, de Nancy ou de Dijon, pourtant classées dans les métropoles intermédiaires. 

Quoi qu’il en soit, malgré sa taille, il s’avère que Toulon n’est pas assez visible dans le paysage français des métropoles. Redresser la barre après trop d’années d’attentisme n’en est que plus nécessaire.